AVC du NOURISSON

AVC du Nourrisson : Une Urgence Silencieuse à Connaître

Toulon, le 25 avril 2025 - Loin d'être une affection réservée aux adultes, l'accident vasculaire cérébral (AVC) peut également frapper les plus jeunes, y compris les nourrissons. Si l'idée peut sembler effrayante, il est crucial de comprendre cette réalité pour agir vite et offrir les meilleures chances de récupération à ces tout-petits. Car, bien que rare, l'AVC néonatal ou périnatal est une cause significative de lésions cérébrales acquises chez les bébés.

Plus fréquent qu'on ne le pense :

Contrairement à une idée reçue, l'AVC du nourrisson n'est pas un événement exceptionnel. On estime qu'il survient chez environ 1 nouveau-né sur 2 500 à 4 000 naissances à terme, une fréquence qui souligne l'importance d'une vigilance accrue [3.2, 3.3]. Chez les prématurés, le risque est même plus élevé.

Deux types d'attaque, des causes multiples :

Comme chez les adultes, l'AVC du nourrisson se divise en deux catégories principales : l'AVC ischémique, causé par un caillot bloquant un vaisseau sanguin cérébral, et l'AVC hémorragique, résultant de la rupture d'un vaisseau et d'un saignement dans le cerveau [1.4].

Les causes chez les nourrissons sont souvent complexes et variées, allant de problèmes cardiaques congénitaux et malformations vasculaires cérébrales à des troubles de la coagulation sanguine, des infections, voire un manque d'oxygène à la naissance [1.2, 1.3, 1.4].

Des signaux d'alerte souvent discrets :

Reconnaître un AVC chez un nourrisson peut être un défi. Les symptômes sont souvent subtils et différents de ceux observés chez les enfants plus âgés ou les adultes [2.2]. Soyez attentifs à :

Des crises convulsives, souvent limitées à une partie du corps.

Une somnolence excessive ou une léthargie inhabituelle.

Une préférence marquée pour n'utiliser qu'un seul côté de son corps.

Des difficultés d'alimentation soudaines.

Des pauses respiratoires (apnée).

Un retard dans les étapes clés du développement moteur.

Une préférence manuelle très précoce.

Il est crucial de noter que ces signes peuvent ne pas apparaître immédiatement et peuvent même n'être remarqués que plus tard, sous forme de difficultés motrices ou de retards développementaux [2.1, 2.2].

Un diagnostic rapide, une course contre la montre :

Face à la suspicion d'un AVC, la rapidité du diagnostic est primordiale. Des examens d'imagerie cérébrale comme l'IRM ou le scanner sont essentiels pour confirmer le diagnostic et déterminer l'étendue des lésions [1.2].

Un traitement précoce pour un avenir meilleur :

La prise en charge immédiate vise à minimiser les dommages cérébraux et à prévenir les complications [4.1]. Selon le type d'AVC, cela peut inclure des médicaments pour fluidifier le sang ou des soins neuroprotecteurs. La rééducation précoce, avec l'aide de kinésithérapeutes, d'ergothérapeutes et d'orthophonistes, est fondamentale pour stimuler la plasticité cérébrale et favoriser la récupération à long terme [1.2, 4.1].

L'espoir de la plasticité cérébrale :

Si les séquelles à long terme d'un AVC du nourrisson peuvent être significatives (paralysie, troubles du développement, épilepsie), le cerveau des tout-petits possède une capacité remarquable à se réorganiser et à compenser les zones touchées. Une intervention précoce et un accompagnement adapté peuvent faire une différence considérable dans leur avenir [4.1, 5.3].

En cas de doute, l'urgence s'impose :

La reconnaissance des signes d'alerte et une consultation médicale rapide sont cruciales. Face à des symptômes suspects chez un nourrisson, n'hésitez pas une seconde : contactez immédiatement votre médecin ou les services d'urgence. Chaque minute compte pour préserver l'avenir de ces petits guerriers.

Avc

Date de dernière mise à jour : 25/04/2025

Ajouter un commentaire

Anti-spam